Communiqué de Seta Papazian (collectifvan.org) :
Un texte de soutien aux intellectuels de Turquie, poursuivis dans le cadre des lois liberticides de leur pays, avait été publié sur
le NouvelObs le 5 juin dernier.
Ce mouvement de soutien, qui s’ajoutait à ceux en cours au niveau international, avait partiellement donné ses fruits puisque deux
des prisonniers politiques proches de Ragip Zarakolu (Aziz Tunç et le poète kurde Mülazim Özcan) ont été remis en liberté conditionnelle le 7 juin.
Notre ami Ragip
Zarakolu est physiquement et moralement très affecté par son séjour en prison et, surtout, par celui de son fils Deniz (en détention
préventive depuis le 7 octobre 2011 pour avoir donné une conférence sur Aristote…).
Préoccupés par la situation de notre ami et par les procès en cours (l’audience actuelle [qui concerne aussi Ayse Berktay - E.C.] se termine le 10 octobre), nous avons de nouveau publié hier,
sur le Huffington Post, un texte que nous allons diffuser auprès des autorités compétentes (françaises, européennes et turques). Si vous avez les moyens de le relayer, de votre côté, à vos
réseaux politiques, intellectuels et médiatiques, nous vous en serions très reconnaissants.
Pour ceux d’entre vous qui sont sur Facebook, si le texte vous convient, merci de le "liker" sur le site du
Huffington Post et de le partager. D’autre part, tout le monde a accès à la possibilité de laisser un commentaire.
Il importe de montrer à la rédaction qui a sélectionné ce papier et l'a publié en urgence, qu’il s’agit d’un sujet « porteur
». Telle est hélas la loi des médias.
http://www.huffingtonpost.fr/seta-papazian/aristote-la-bete-noire-de-justice-turque_b_4058289.html
Voir également
cet article (en anglais) sur le site du PEN, qui comporte un modèle de lettre à envoyer à l'ambassadeur de Turquie à Londres, pour protester contre le maintien en prison d'Ayse
Berktay et de Deniz Zarakolu.