En ce début du mois de mai 2017, cette histoire nous concerne-t-elle, nous Français ? Oui, bien évidemment. Chypre est une vitrine des dégâts du nationalisme, dégâts opérés par les discours identitaires, le poids de la religion sur la politique, l'abdication des partis « modérés » devant les chemises noires et autres loups gris. Le malheur chypriote, c'est la victoire des amis du Front National, ne l'oublions pas.
Un nouveau round de négociations commence sur la question chypriote. Cette session de discussions s'était en fait ouverte en janvier dernier, et avait été interrompue pour une raison sur laquelle la presse française s'est montrée très lacunaire.
La décision de reprendre les négociations interrompues le 22 février a été annoncée le 4 avril par le Conseiller spécial du secrétaire général de l'ONU pour la question chypriote, Espen Barth Eide. Les dirigeants chypriotes se sont donc rencontrés à nouveau le 11 avril, dans la zone-tampon séparant les deux parties de l'île depuis 1974. Le terme « dirigeant », commode, recouvre deux statuts différents : en effet, si Nicos Anastasiadis est le président de la république de Chypre, fondée en 1960 et Etat membre de l'Union européenne depuis 2004, Mustafa Akıncı n'est considéré comme président de la République turque de Chypre du nord (RTCN) que par ses administrés et par la Turquie; il n'est pas reconnu comme tel par le reste du monde. La RTCN, proclamée en 1983, est en effet un protectorat d'Ankara, où presque tout est subordonné à la volonté turque. La « ligne verte », en fait une zone-tampon large par endroits de plusieurs kilomètres, et qui coupe Nicosie, la capitale, en deux secteurs, a été infranchissable de 1974 à 2003.
Chypre connaît actuellement une « fenêtre d'opportunité » puisque le dirigeant du nord est un partisan de la réconciliation et de la réunification. Son prédécesseur, Dervis Eroglu, était un nationaliste très inféodé à la Turquie, alors que Mustafa Akıncı, longtemps maire de la partie nord de Nicosie, avait multiplié les contacts et initiatives bi-communautaires. Il a été élu président en 2015, et l'actuel cycle de négociations a débuté presque aussitôt.
A gauche, Mustafa Akıncı, dirigeant de la "République turque de Chypre du Nord"; au centre, Espen Barth Eide, Conseiller spécial du secrétaire général de l'ONU pour la question chypriote; à droite, Nicos Anastasiadis, Président de la République de Chypre. Photo publiée par le site de l'ONU http://www.uncyprustalks.org
Il faut ici relever deux erreurs souvent commises à propos de Chypre. On croit souvent que seule la partie sud fait partie de l'Union européenne. C'est faux : l'île entière a été intégrée à l'Union en 2004, même si la république de Chypre ne peut exercer son autorité dans la partie nord, occupée par l'armée turque. Mais les Chypriotes du nord sont eux aussi citoyens de l'Union européenne.
Une seconde erreur consiste à penser que le problème chypriote commence en 1974, moment de l'invasion du nord de l'île par l'armée turque, qui a avancé jusqu'à l'actuelle zone-tampon, expulsant de force quelque 200 000 Chypriotes grecs ; c'est la vision officielle de la partie grecque. Au contraire, selon la version turque de cette histoire, le problème chypriote a été résolu en 1974, par l'intervention militaire qui a permis de « libérer » les Chypriotes turcs en séparant radicalement les deux populations, intervention motivée par une tentative de coup d'Etat fasciste en faveur de l'enosis. Faire de 1974 un début ou une fin, c'est accepter l'une des deux versions, alors que dans la réalité, la question chypriote commence au moins en 1950, voire 1931, et n'est toujours pas résolue, en raison notamment de l'obstination des deux « extra-nationalismes » (l'expression est de l'historienne chypriote Christa Antoniou) continentaux turc et grec. Toute appréhension du problème doit prendre en compte l'avant et l'après 1974.
En France, l'information sur Chypre est squelettique dans les grands médias. Par exemple, en ce qui concerne le round actuel de négociations, les articles disponibles sur le Net reprennent tous une dépêche de l'AFP, et sont à peu près identiques.
La dépêche du 4 avril annonce simplement la reprise des pourparlers et leur calendrier, cite quelques propos convenus des protagonistes, et évoque ainsi la rupture des pourparlers en février : « En février, M. Akinci avait suspendu sa participation aux négociations pour protester contre l'adoption par le Parlement chypriote grec d'une loi controversée. Celle-ci prévoyait la commémoration dans les écoles d'un référendum de 1950 soutenant un rattachement à la Grèce. La minorité turcophone de Chypre s'est toujours opposée à un tel rattachement ». La dépêche du 16 février annonçant les tensions provoquées par l'adoption de cette loi ajoutait simplement que « les Chypriotes grecs s'étaient massivement prononcés en faveur du rattachement [de Chypre] à la Grèce ».
Mais, ni l'AFP ni les médias consultés ne prennent la peine d'expliquer de quoi il s'agit. Deux événements sont à considérer : l'un se déroule en 1950, et l'autre en 2017. Un retour en arrière est nécessaire.
En 1950, Chypre est une colonie britannique. Le Royaume-Uni avait obtenu temporairement l'administration (et l'exploitation) de cette île ottomane en 1878, en contrepartie d'une alliance contre la Russie. Mais l'île a été annexée en 1914 et proclamée colonie de la Couronne en 1925.
Bien qu'hellénophone depuis l'antiquité, Chypre n'a jamais appartenu à la Grèce continentale : d'abord byzantine (donc relevant de Constantinople), puis possession des Lusignan, une famille de Croisés français, avant d'être vénitienne et enfin ottomane (1571), elle a pourtant été revendiquée par la Grèce à partir de 1844. Dès lors, des mouvements nationalistes ont lutté pour l'union (enosis) à la Grèce. Au XXe siècle, le nationalisme grec exigeait la fin de la tutelle britannique, mais non l'indépendance.
La perspective d'une annexion de l'île par la Grèce constituait une menace pour la minorité musulmane de l'île (environ 20 % des Chypriotes, pas forcément turcophones). En effet, au fur et à mesure de la progression territoriale du royaume de Grèce au cours du XIXe siècle, les populations musulmanes en étaient expulsées. C'est en particulier ce qui s'était produit en Crète en 1912 : ce souvenir douloureux était encore vivant en 1950, d'autant que des Crétois musulmans s'étaient réfugiés à Chypre.
Le nationalisme « grec » chypriote est en réalité un nationalisme orthodoxe, pour lequel religion et nation ne font qu'un. Les musulmans étaient considérés comme des étrangers et tenus en dehors des organisations « nationales ». Ce trait du nationalisme est répandu dans toute l'aire post-ottomane où l'identification à une nation recouvre absolument l'identification à la religion.
La mésentente entre les deux communautés n'existait pas dans le passé : ce sont les « extra-nationalismes » qui l'ont créée, montant les deux populations l'une contre l'autre. Mais les Britanniques eux-mêmes ont versé de l'huile sur le feu car, à partir de 1931, lorsque des mouvements chypriotes grecs ont commencé à lutter pour l'indépendance, l'administration coloniale a créé un corps de police auxiliaire voué à la répression, constitué uniquement de musulmans. Ainsi, lorsque les « Grecs » étaient victimes de violences policières, celles-ci étaient forcément perpétrées par des « Turcs », et le ressentiment, l'inimitié et la méfiance se mirent à prévaloir dans l'île.
L'Eglise orthodoxe chypriote est « autocéphale », indépendante des autres patriarcats orthodoxes. Les Ottomans avaient conféré à l'archevêque le titre d' « ethnarque », en faisant le chef officiel de la communauté des orthodoxes, détenant des pouvoirs civils comme la levée des impôts. Tout naturellement est née l'idée d'une « nation » chypriote orthodoxe. L'idée de « nation turco-musulmane » existant également en face, il en résulte que, de nos jours encore, sur les églises du sud flottent des drapeaux grecs, et sur les mosquées du nord des drapeaux turcs.
Ces explications devraient faire comprendre que c'est l'Eglise chypriote, et non le pouvoir britannique ni même un parti indépendantiste, qui a organisé le 15 janvier 1950 un référendum sur l'enosis, le rattachement à la Grèce. Le scrutin, ouvert aux seuls orthodoxes, se déroulait dans les églises. Après l’office, le votant devait écrire « Nous voulons l’enosis » et signer. Cette procédure douteuse apporta 96 % des suffrages de la population orthodoxe à la cause de l'union à la Grèce. Le référendum accrut l’inquiétude des musulmans puisque, dans sa conception même, il confirmait leur exclusion des décisions politiques.
Manifestation pour l'Enosis à Chypre, années 1930. La banderole proclame "Zito i Enosis" (Vive l'Union [avec la Grèce]). Photo d'archive
La dépêche de l'AFP du 15 février 2017, qui fait simplement état d'un « référendum organisé en janvier 1950 », ne précise ni le rôle de l'Eglise, ni les conditions du scrutin, ni l'exclusion des musulmans du scrutin. Elle ne précise pas que ce scrutin n'avait aucune valeur juridique et devrait être considéré comme nul et non avenu.
L’Église orthodoxe était devenue, selon les termes de l'historienne grecque Sia Anagnostopoulos, « le porteur absolu de la mémoire nationale (…), la seule source d’inspiration nationale et la seule autorité d’action politique des Chypriotes grecs ». La confusion entre le temporel et le spirituel découlait de l’ancien système ottoman du millet, qui identifiait et organisait les communautés selon leur religion. Les Britanniques ont renforcé cet état d'esprit (comme dans leurs autres colonies) en recensant et en organisant la population selon le critère de la religion. Après l'indépendance (1960), cet état d'esprit s'est maintenu, surtout dans les milieux conservateurs.
C'est un sérieux obstacle à la construction d’une nation qui serait définie par la volonté de vivre ensemble. Le symbole en est le premier président de la république (1960-1977), l'archevêque « ethnarque » Makarios III, organisateur du référendum, qui n’a même pas cru bon de reprendre son nom civil, Mikhail Mouskos, pour exercer la présidence de la république, et qui fut, paradoxalement et de manière anachronique, un pur produit de l’époque ottomane.
Après 1950, l'histoire de Chypre est une succession de douleurs pour les deux communautés qui ont été bernées par leur mouvement nationaliste. Dans les négociations en cours figurent des enjeux très politiques (la répartition des pouvoirs en cas de réunification), territoriaux (modification des zones attribuées à chaque communauté), géopolitiques, car la Grèce et la Turquie ont été proclamées « puissances garantes » par le traité d'indépendance de 1959, et surtout par la présence d'environ 30 000 soldats turcs au nord, enfin fonciers, puisque les populations déplacées, des deux côtés, ont dû abandonner leurs biens immobiliers.
Mais l'enjeu est également mémoriel, il est même crucial si l'on veut vraiment une réconciliation.
Celle-ci paraît possible. Lors des entretiens que nous avons menés dans la partie nord de 1995 à 2004, nous avons souvent observé un très vif désir de retrouver l'ancien voisin, l'ancien ami grec, un plaisir de parler la langue et de partager avec « les autres » une culture commune chypriote, bien différente à la fois des cultures grecque et turque continentales. La séparation des populations a été, pour chacun, une amputation. Et, alors que les milices nationalistes, des deux côtés, ont commis des violences de toutes sortes, de 1955 à 1974, les premières retrouvailles entre les populations, lorsque la « ligne verte » a été ouverte pour la première fois en avril 2003, se sont très bien passées, souvent chaleureusement, en tout cas sans aucun incident dû au ressentiment ou au désir de vengeance.
Le texte de loi controversée avait été proposé par le parti d'extrême-droite ELAM (Front national populaire), un petit parti militarisé, petit frère du parti fasciste grec Aube dorée. Ses partisans défilent en uniforme noir et sa devise proclame : « Ne renonçons jamais ! Chypre est grecque ! ». Il proposait que chaque 15 janvier le référendum de 1950 soit commémoré dans les écoles. La commémoration devait célébrer l'idée d'union avec la Grèce et entériner les conditions du vote, c'est-à-dire la non-prise en compte de la population musulmane de l'île ; elle aurait nié toute possibilité de réconciliation et même l'idée d'indépendance de la république de Chypre. La loi a été votée seulement par 19 députés, grâce à l'abstention du DISY (Ralliement démocratique, droite), le parti du président Anastasiadis.
Son adoption a provoqué la rupture des négociations, Mustafa Akıncı estimant qu'elle portait un important préjudice aux pourparlers et qu'elle était « incompatible avec l'appel de l'ONU aux protagonistes à prendre des mesures de confiance réciproques pour favoriser un règlement ».
Le retrait de Mustafa Akıncı de la table des négociations n'est pas un caprice. La commémoration du référendum aurait fait d'un événement de 1950 une question d'actualité. Elle aurait projeté ce passé dans le présent, et ainsi aurait rendu présentes, effectives, les conditions politiques réactionnaires de la naissance du mouvement nationaliste chypriote grec, dominé par la religion, empreint de racisme, et qui ont préparé le terrain à George Grivas et son organisation l'EOKA. Ce colonel de l’armée grecque né à Chypre, avait combattu contre les Turcs en Anatolie en 1919-1922 et estimait, durant l’occupation de la Grèce par la Wehrmacht, que la lutte contre le communisme primait sur la libération du pays. Grivas, comme aujourd'hui l'ELAM, prônait la lutte par la violence, au travers de l'organisation « X » (chi). En mars 1954, il établit son quartier permanent à Chypre et se fait appeler « Digenis », nom d’un héros populaire chypriote qui avait combattu les Arabes à l’époque byzantine. En 1955, il fonde l'EOKA, « Organisation Nationale des Combattants Chypriotes » qui a mené le combat contre les Britanniques puis contre les Chypriotes turcs.
A travers cette commémoration, on serait revenu au point de départ, en niant tous les efforts de réconciliation, de réunification, de construction ou de re-construction d'une identité chypriote bi-communautaire. Commémorer 1950, c'était faire passer à la trappe ce magnifique événement qu'ont été les retrouvailles inter-chypriotes de 2013, qui avaient prouvé que le ressentiment pouvait être dépassé par les individus, même s'il ne l'était pas par les dirigeants.
Lors du vote de la loi, l'abstention du DISY, le parti de droite du président, révélait à quel point une droite « modérée » peut être dangereusement complaisante à l'égard des extrémistes. Une telle attitude de laisser-faire à l'égard du mouvement para-militaire est inquiétante quant à l'influence politique de l'extrême-droite à Chypre : une formation ultra-minoritaire pouvait donc faire échouer des négociations d'une importance vitale pour l'île. Mustafa Akıncı, avec l'approbation sinon le soutien de l'émissaire de l'ONU, a vigoureusement protesté contre la loi mémorielle, déclarant « inacceptable » une telle décision au cours d'une période de négociation.
Linos Papayiannis (à gauche) et d'autres leaders de l'ELAM. Photo publiée par le Cyprus Mail, 16 mai 2016
La partie grecque ne pouvait rester dans cette impasse. Le tollé a été tel que le parlement chypriote a finalement voté, fin mars, sous les huées du public constitué de partisans de l'ELAM, un amendement qui rendrait inopérante la loi de commémoration.
Les négociations ont donc repris, après cette alerte sérieuse. Le 27 avril, le Conseiller spécial du secrétaire général de l'ONU pouvait se féliciter du travail des négociateurs, Andreas Mavroyiannis et Özdil Nami. Les discussions doivent se poursuivre, notamment sur la question des « quatre libertés » de mouvement (pour les biens, les services, les capitaux et les personnes). Mais les deux parties, selon le Conseiller, ne pourront se rendre à une conférence de haut niveau à Genève que lorsque des « pas significatifs » auront été faits dans le domaine de la sécurité et des garanties mutuelles.
C'est vague, la solution paraît encore lointaine, elle n'aura probablement lieu que sous la forme d'une confédération bi-zonale bi-communautaire, c'est-à-dire un retour, grosso modo, aux propositions du plan Annan, qui avaient été refusées par les Chypriotes grecs lors du référendum de 2004.
Mais ce qui importe le plus est la confiance réciproque, qui passe, comme le veulent les principes de la justice transitionnelle, par la justice, la reconnaissance des victimes, la reconnaissance de la vérité. On en est encore loin, comme le prouve cette affaire de commémoration. Comme le prouvent aussi les politiques mémorielles des deux parties, qui continent de s'appuyer sur la glorification des acteurs bellicistes du passé, le culte des « martyrs », les commémorations valorisant les politiques de taksim (séparation des communautés) ou d'enosis (union avec la Grèce). Dans le nord, l'histoire est toujours enseignée de façon à faire des « Grecs » les seuls responsables de l'affrontement ; on veut y faire croire qu' « un Turc est un Turc », c'est-à-dire que les Chypriotes musulmans sont les « frères » des Anatoliens et n'ont rien de commun avec les Rum orthodoxes du sud, et que la vie commune est impossible. Dans le sud, beaucoup de noms de rues, dont l'une des principales avenues de Nicosie, porte le nom de George « Digenis » Grivas. Plus grave encore, dans les deux parties de Chypre, les « mères-patrie » sont partout présentes dans le domaine des signes : les drapeaux grecs ou drapeaux turcs l'emportent sur le drapeau de la république de Chypre (qui représente la figure cartographique de l'île entourée de rameaux d'olivier) ou même celui de la RTCN ; on y célèbre la fête nationale de la Turquie ou de la Grèce ; les hymnes nationaux sont les mêmes que sur le continent. Et l'armée turque est toujours là, quarante-trois ans après le débarquement.
En ce début du mois de mai 2017, cette histoire nous concerne-t-elle, nous Français ? Oui, bien évidemment. Chypre est une vitrine des dégâts du nationalisme, dégâts opérés par les discours identitaires, le poids de la religion sur la politique, l'abdication des partis « modérés » devant les chemises noires et autres loups gris. Les Britanniques ont su jouer de ces postures qui se croient fières, pures, patriotes pour diviser la population, monter les communautés l'une contre l'autre. Ils avaient réussi, un peu plus tôt, à le faire à une bien plus vaste échelle, avec l'empire des Indes. Mais la France aurait su le faire aussi, ne nous voilons pas la face. En Algérie, la séparation en fonction de la religion opérait également, puisque les « autres », pendant la colonisation, n'étaient pas dénommés « Algériens » mais bien « musulmans ».
Le malheur chypriote, c'est la victoire des amis du Front National, ne l'oublions pas.
Références
Anagnostopoulou (Anastasia), "Chypre de l'ère ottomane à l'ère britannique (1839-1914). Le rôle de l'Eglise orthodoxe chypriote", Etudes balkaniques, (5), 1998, pp. 145-183.
Copeaux (Etienne), Mauss-Copeaux (Claire), Taksim! Chypre divisée, Lyon, Aedelsa, 2005.
Katsourides (Yiannos), « Determinants of Extreme Right Reappearance in Cyprus: The National Popular Front (ELAM), Golden Dawn's Sister Party », in South European Society and Politics, Volume 18, 2013 - Issue 4: Protest Elections and Challenger Parties: Italy and Greece in the Economic Crisis. Edited by Susannah Verney and Anna Bosco.
A Chypre, indépendante depuis 1960, l'agrssivité des mouvements nationalistes importés de Turquie et de Grèce a abouti à des affrontements interethniques, à la séparation des communautés or...
https://www.amazon.fr/Taksim-Chypre-divis%C3%A9e-Etienne-Copeaux/dp/2915033072
Cet ouvrage est le fruit de neuf ans d'enquêtes sur le terrain chypriote.