Un document très parlant, très dur, sur les méthodes de la police jeudi dernier, premier mai. Cela se passe dans le quartier central de Besiktas (Istanbul). Les polciers frappent les manifestants tombés à terre, souvent à quatre ou cinq sur un, homme ou femme, ils frappent même ceux qui sont déjà arrêtés, dans les voitures de police. Cela se passe sous les horions des riverains. Le vidéaste est sans doute un journaliste, et il est même étonnant que les policiers l'aient laissé filmer pendant plus de six minutes. A la fin, il a tout de même des ennuis.
Merci à lui pour ces scènes, qui malheureusement se répètent depuis des dizaines d'années. Les policiers, comme indiqué sur leur uniforme, sont membres des "équipes spéciales" (özel tim), spécialement dressés pour la répression au Kurdistan (voir mon "esquisse" n° 39 sur ces individus).
Je vous invite également à lire la lettre du préfet Maurice Grimaud aux policiers parisiens en mai 1968. Je ne vais pas faire l'éloge de la police française, mais il y a tout de même une différence...
AFERİN SİZE İSTANBUL'U DÜŞMAN İŞGALİNDEN KURTARDINIZ
İNŞALLAH BİR GÜN SİZİN ÇOCUKLARINIZDA O COPLADIKLARINIZIN ARASINDA YER ALIRDA İLAHİ ADALETİN NE OLDUĞUNU ANLARSINIZ